L2A-Logo RVB

Retro – Les 20 ans de Paris 2003

Huit médailles, plus de 500 000 spectateurs et une ambiance de stade de foot.
Il y a vingt ans, Eunice Barber, Marc Raquil, Mehdi Baala, Manuéla Montebrun, Muriel Hurtis, les relayeurs et tous les Bleus faisaient chavirer de bonheur le Stade de France, lors des Mondiaux de Paris-Saint-Denis. Retour, avec ses principaux acteurs, sur la plus belle semaine de l’histoire de l’athlétisme français.

Samedi 1er septembre 2003. Les Mondiaux de Paris Saint-Denis se sont achevés la veille. Leslie Djhone est rentré chez lui, à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), une commune au sud-est de la capitale où il fait bon vivre avec ses guinguettes sur les bords de Marne et le bois de Vincennes à quelques hectomètres.
Après une compétition harassante, le sprinter de 22 ans, une des révélations de la compétition avec une cinquième place sur le tour de piste et une médaille d’argent avec le 4×400 m, est épuisé. Mais le frigo est vide, alors il faut sortir faire les courses. Il se rend au supermarché, commence ses emplettes. On l’interpelle. «C’est possible d’avoir un autographe?» Bien sûr. L’élève de François Pépin trouve un stylo, appose sa signature et relève la tête. Un attroupement s’est formé autour de lui et grandit, grandit. Ça devient même oppressant. Des vigiles doivent l’exfiltrer du magasin. Inconnu du grand public deux semaines plus tôt, Leslie Djhone est devenu une star. Une scène qui en rappelle d’autres. Comme ce jour où, après avoir passé les qualifications du marteau, Manuéla Montebrun doit quitter le Stade de France entourée par quatre gardes du corps, afin de pouvoir mettre fin à des dédicaces qui s’éternisent.
La vague retombera quelques semaines plus tard. Mais pendant dix jours de douce folie, l’Hexagone a chaviré et s’est pris de passion pour l’athlétisme et ses Bleus. Les Français ont besoin de se changer les idées avant la rentrée. Il fait toujours très chaud, mais pas autant que pendant la première quinzaine d’août marquée par une canicule historique qui, on l’apprendra plus tard, s’avérera tragique avec 15 000 décès. À la télévision, les sessions diffusées en prime time sur France 2 et France 3 réunissent chaque soir près de six millions de téléspectateurs.

UNE DIZAINE DE CARS MAYENNAIS
En un peu moins de 45″, les Mondiaux de Paris 2003 viennent de basculer dans l’irrationnel. Comment expliquer cette atmosphère surréaliste? « Pendant la compétition, on a montré quelque chose: un effort, estime Raquil. On a mouillé le maillot. C’est ce que le public avait besoin de voir, avec des athlètes qui ne se cherchaient pas des excuses. »Vingt ans plus tard, les héros de Paris reprennent en cœur une analogie résumée par Muriel Hurtis en une phrase: «On s’est un peu pris pour des footballeurs pendant une semaine. »

La sprinteuse née à Bondy et formée à Bobigny déploie sa grande foulée presque à la maison. Elle est la fierté de la Seine-Saint-Denis, ou plutôt du « neuf cube », comme le répète à l’antenne Patrick Montel. « Un département souvent décrié, pointé du doigt, stigmatisé, selon les mots de « Mumu’ La, on portait un regard différent sur le 93. J’avais envie de créer de l’espoir pour les jeunes, en leur montrant qu’on pouvait êt e issu d’ici et aller au bout de ses rêves. » Pour la soutenir, tro cars remplis d’enfants des centres de loisirs de Bobigny ville où elle est employée à mi-temps par la mairie, prennent le chemin du Stade de France.
Mais impossible de rivaliser avec la Lavalloise ManuélaMontebrun, pour laquelle un convoi d’une dizaine de cars mayennais, dont un entier réservé aux membres ce j’avais peur qu’ils viennent pour rien, souffle la spécialiste du marteau. En plus, je m’étais un peu blessée au dos juste avant les championnats de France et ça avait du mal à se remettre.
Avec le stress et la pression, il y avait toujours une petite gêne.
Je commençais tout juste à me libérer. Je n’étais donc pas forcément sereine. » « Manu » franchit finalement sans difficulté le cap du premier tour grâce à un lancer à 71,36 m, et a droit en finale à une petite surprise: « En arrivant sur le terrain, je me rends compte que ma famille et supporters ne sont pas loin de la cage. Ils portent tous des t-shirts blancs. Je ne savais pas qu’ils allaient être là. Je n’arrive même pas à repérer mon entraîneur, qui est en fait juste devant eux. » L’élève de Guy Guérin, qui dispute une finale des Mondiaux en prime time, à quelques mètres de ses proches et sous les yeux de 50000 spectateurs, c’est un peu comme un enfant inscrit au conservatoire qui doit sortir son violon dans le salon familial pour un concert improvisé. « Moi, tout ce monde, ce n’est pas quelque chose qui me libère. Cétait crispant, alors qu’au marteau, il n’y a pas de secret, il faut réussir à être relâché, avoue Manuéla Montebrun avec sa franchise coutumière. J’entendais les gens qui criaient pendant que je faisais mes tours, ce qui n’est pas positif, car ça voulait dire que je n’étais pas dans mon jet. J’avais l’impression de lancer comme d’habitude, mais en fait, j’allais à deux à l’heure. J’aurais pu demander le silence. Mais c’est encore pire! Car si tu fais ça, tu te retrouves avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête et il faut assumer. C’est encore plus stressant. » Après un début de concours compliqué, elle réussira finalement à se lâcher au quatrième essai avec un jet à 70,92m.

Extrait d’ « Athlétisme Magazine » N°600

Sounkamba aux Championnats du Monde – La course !

Sounkamba sera à Budapest !

Félicitations à Sounkamba Sylla pour sa sélection méritée aux Championnats du Monde à Budapest, qui auront lieu du 19 au 27 août 2023. Elle représentera fièrement notre club. Nous sommes impatients de la soutenir lors de cet événement prestigieux. Go Sounkamba ! 🏃‍♀️🌍🥇

Pour retrouver Sounkamba et le 4X400m de l’équipe de France Féminine en LIVE , RDV à 19h40 sur France Télévision 

 

Valentine Lemonnier et Hugo Le Bars sacrés champion régionaux !

Hugo Le Bars (minime) et Valentine Lemonnier (cadette) sacrés champions régionaux au javelot et au disque sur le Stade Manuela Montebrun !

Belles perfs de nos jeunes coachés par Nicolas Le Bars, Steven Petitpas et Yves Mathieu lors des régionaux de lancers longs organisés ce week-end par le L2A53 et Meslay du Maine.

Hugo l'emporte avec un lancer mesuré à 36m89, tandis que Valentine a bine tirée son épingle du jeu sur le concours de disque avec son meilleur essai à 29m78. Notre autre cadette Amandine Le Bars prenant la médaille de bronze avec 24m56. Sur le concours de marteau chez les minimes, la polyvalente Noëmie Kieffer a pris la seconde place avec un jet mesuré à 33m60.

Triplé du L2A53/SLA en 1500m de Nantes !

Chez les espoirs, Noë Routhiau est champion régional espoir sur 1500m indoor avec un chrono de 3"55"46 (perf de niveau IR1) devant Mathéo Chapelle en 4"00"47 et Gwendal Poussereau en 4"06"74 !

Titre également pour Quentin Géhan sur 800m espoir avec un chrono de 1"53"60 !

Titre régional pour le senior Felix Rousseau avec une barre à 4m01 à la perche !

Parmi les belles perfs du week-end, à noter les places de vice champion régionaux de Tom Morvan à la perche avec un nouveau record perso et record du club avec une barre effacée à 3m96, d'Adèle Heinry seulement battue aux essais avec une barre passée à 1m60.

3ème place pour Ghislaine Pieux sur le 3000m marche en 16"12"02, 3ème place pour le junior Mathias Delliere à la perche avec une barre à 1m78. 3ème place également pour Valentine Lemonnier au poids avec un jet mesuré à 10m51. De même pour Sacha Morin sur son premier 5000m marche en toute catégorie alors qu'il n'est que cadet avec un chrono de 28"16"00".

Laval Agglo Athlé 53 - 2023

Ce site utilise des cookies pour vous garantir la meilleure expérience possible.

Accepter
Non merci